Les différents vaccins expliqués

Le vaccin germano-américain Pfizer-BioNTech, qui repose sur la technique de l’ARN messager, a été le premier à recevoir un feu vert d’autorités sanitaires, le 8 décembre 2020 au Royaume-Uni. Des effets indésirables modérés ont été observés, mais assez peu d’effets secondaires sévères. L’un des principaux inconvénients de ce vaccin reste le fait qu’il doit être conservé autour de − 70 °C, dans des super-congélateurs, ce qui rend la logitisque compliquée.

Le vaccin de Moderna repose aussi sur la technologie de l’ARN messager. Ce vaccin peut se conserver un mois entre 2 et 8 °C, ou pendant six mois à − 20 °C. Il paraît donc plus facile à distribuer. La Haute Autorité de santé (HAS) a donné son feu vert le 8 janvier 2021 au vaccin de Moderna pour un déploiement en France.

Le vaccin du laboratoire britannique AstraZeneca, associé à l’université d’Oxford, est basé sur un « vecteur viral », derivé d’un adénovirus de chimpanzé. Il est plus facile à stocker, et sera vendu à prix coûtant (2,50 euros la dose) pendant la durée de la pandémie.

Le vaccin de Johnson & Johnson ne nécessite qu’une seule injection, contrairement aux vaccins de Pfizer-BioNTech, Moderna ou d’AstraZeneca, qui nécessitent deux doses espacées de plusieurs semaines. Il peut être conservé trois mois dans un réfrigérateur standard, ce qui facilite sa distribution. Les effets secondaires les plus fréquemment observés lors des essais cliniques étaient une douleur à l’endroit de l’injection, des maux de tête, de la fatigue et des douleurs musculaires.