Luxeuil-les-Bains Conférence : la santé mentale, enjeu majeur du XXIe siècle

Dans le cadre du plan santé et démographie médicale de la ville, la conférence sur « la santé mentale, un enjeu majeur du XXIe  siècle », donnée par James Vigo, cadre de santé et thérapeute familiale, a attiré une quarantaine de personnes vendredi au centre social Taiclet.

Une quarantaine de personnes sont venues suivre la conférence sur la santé mentale.

À l’initiative de la Ville, la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), représentée par le Docteur Olivier-Koehret et Jérôme Faivre, cette conférence était la première du cycle de conférences intitulé « Santé et bien-être » et étalé durant toute l’année. Elle est un élément du développement de la politique de solidarité décidée par les élus luxoviens.

James Vigo a beaucoup travaillé dans des services de psychiatrie. « Pourquoi ce thème ? Parce qu’il y a beaucoup de raisons d’être anxieux. » Il s’agissait d’informer et de donner des solutions pour calmer l’angoisse même si on a de moins en moins de temps. Durant son exposé, agrémenté de nombreux exemples, il a donné les raisons qui peuvent provoquer une angoisse, les pulsions, le conscient et l’inconscient, les phobies. « Et d’où nous viennent les phobies ? Comment se construisent les pulsions ? Quel est le rôle des parents, des contes, des tabous ? » Autant de sujets et de définitions très captivants pour le public.

Il a analysé rapidement les cheminements et les différents stades d’évolution jusqu’à la pathologie, les changements physiques, psychologiques, comportementaux, liés à l’angoisse. « Certes l’humain s’adapte mais on n’a jamais fait le tour des facteurs de stress ».

Il a également évoqué ensuite les thérapies comportementales et cognitives des troubles anxieux : « L’évitement est l’ennemi de l’angoisse et de l’anxiété. Il faut se concentrer sur les émotions et non sur les raisons ». La prochaine conférence aura lieu le jeudi 29 février à 18 h 30 à l’Espace Molière avec pour thème « l’accompagnement de la fin de vie ».

Source : l’Est Républicain publié le 6 février 2024